vendredi 20 juillet 2012

Confrontations "géométrie de l'intime"






 L’histoire d’une vie, l’histoire d’autres vies, ces vies particulières qui deviennent point de départ d’un album ou d’un récit… D'un endroit à l'autre, la géographie de la mémoire. 
« Géométrie de l’intime »  interroge les profondes symbioses qui  existent entre des personnes totalement étrangères mais qui, à un moment donné de leur vie, parcourent un même lieu, le photographie et en grave une empreinte que l’on peut qualifier d’immortelle : en « pérennisant » un lieu, le créateur de l’image arrête le temps, instruit donc un processus de confrontation avec l’autre. Cette image sera vue, offerte, oubliée et retrouvée. 

L’homme s’enracine dans son territoire de vie ; il y inscrit son histoire, y abandonne des empreintes, y dévoile des images.

L’espace visuel qui nous entoure s’emplit lentement des choses, s’articule avec ce qui fait partie de notre habituel : le quotidien et se dévoile au fur et à mesure de notre approfondissement. Il suffit juste de s’arrêter un instant pour regarder.
Cet espace visuel devient alors comme un palimpseste : creuser, soustraire, ajouter. Un lent processus de transformation œuvre sans cesse  en nous.

L’image photographique, du reste brutale parfois, nous renvoie à nos réalités  présentes et passées ; son impact s’ancre dans notre histoire.